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SAVOIR DIRE NON


Les conséquences de ne pas oser dire “non”

Bien que dire oui à tout le monde semble être la solution pour éviter tous les problèmes, ce n’est pourtant pas la meilleure des réponses.

Dire non à des conséquences, mais NE PAS dire non *a* aussi des conséquences. Chaque fois que nous disons oui à quelque chose, nous disons en réalité non à autre chose. Pensez-y :

  • Lorsque vous dites oui à quelque chose que vous n’appréciez pas, vous dites non aux choses que vous aimez.

  • Lorsque vous dites oui à un emploi que vous n’aimez pas, vous dites non à vos rêves.

  • Lorsque vous dites oui à quelqu’un que vous n’aimez pas, vous dites non à une relation épanouie.

  • Lorsque vous dites oui pour des heures supplémentaires au travail, vous dites non à votre vie personnelle.

  • Lorsque vous dites oui à des tâches non importantes et inutiles, vous dites non aux activités importantes et de valeur.

L’importance d’apprendre à se respecter

*Apprendre à s’affirmer

Dire NON ne doit pas se faire dans l’agressivité ou l’irrespect envers l’autre.

Par exemple, un(e) ami(e) vous propose une sortie, et vous, vous avez envie de vous reposer chez vous. Répondez lui, en la ou le remerciant de cette proposition, mais que vous n’avez pas envie de sortir, que vous êtes fatigué(e).

Autre exemple : votre patron décide de clôturer un dossier important et vous demande de rester plus tard ce soir, alors que vous avez promis une sortie au cirque à vos enfants. Dites à votre patron que ce soir c’est impossible, mais que vous pouvez arriver un peu plutôt demain matin.

Et surtout arrêtez de culpabiliser si vous décidez de répondre « non » à une demande.

La prochaine fois que vous avez envie de dire NON, quel que soit votre interlocuteur, remarquez ce que cela provoque en vous, identifiez les émotions et peut être votre conditionnement antérieur. Osez dire NON, c’est justement respecter vos besoins. Chacun est responsable de son bonheur, de son équilibre, donc posez-vous les bonnes questions sur ce qui vous bloque et ce qui se joue ou rejoue inconsciemment.

Si vous sentez que vous êtes dans ce type de fonctionnement « ne pas savoir dire non » qui peut générer une anxiété constante ou toutes autres problématiques, n’hésitez pas à consulter un(e) thérapeute vous permettant de travailler sur votre estime de soi, et apprendre à vous affirmer davantage en respectant vos besoins, et en respectant également votre interlocuteur.

*OPPOSER DE PETITS « NON » SANS CONSÉQUENCES

Commencez par formuler des vetos sans grande importance au quotidien. Entraînez vous à exprimer un refus avec courtoisie à un interlocuteur ponctuel. Les occasions d’éconduire un téléprospecteur ne manquent pas ! Prenez cet exercice au sérieux, il vous permet de vous créer un répertoire de formules de refus poli bien utile ! « Non, je ne suis pas intéressée », « Non, je ne suis pas disponible » ou tout simplement « Non, je ne veux pas ».


*DIFFÉRER SA RÉPONSE

Malgré vos progrès, vous avez encore du mal à vous imposer. Cela est normal, savoir dire non au travail ou dans sa vie privée représente une étape plus délicate à franchir. Si vous n’arrivez pas encore à refuser une invitation avec tact par exemple, dites simplement que vous devez consulter votre agenda et que vous vous prononcerez plus tard. Par ailleurs, si vous avez toujours tendance à vous précipiter pour accepter, vous constaterez qu’il n’y a rien de plus difficile que dire « non » après avoir dit « oui ». Le retour en arrière est toujours une manœuvre embarrassante. Ne pas donner sa réponse sur le champ peut également être utile si vous avez acquis une tendance à dire non sans réfléchir. Vous avez pris confiance en vous. Bravo ! Apprenez toutefois à prendre du recul et à mesurer les conséquences de votre refus sur vous et votre interlocuteur. Sa demande représente-t-elle un réel besoin ou s’agit-il de tirer profit de votre bonne volonté ? La réponse à cette question peut influencer la décision que vous prendrez et vos relations futures.


*SAVOIR DIRE NON SANS SE JUSTIFIER


Progressivement, vous avez appris comment dire non en usant de stratégies qui vous mettent à l’aise. À présent, votre « non » doit se suffire à lui-même. Vous n’avez pas besoin d’accompagner votre refus d’une longue justification ou d’un engagement pour plus tard. Vous savez comment dire non gentiment et votre interlocuteur doit comprendre que vous n’êtes pas dans l’obligation de lui expliquer pourquoi. Vos raisons vous appartiennent et cela doit être suffisant. Vous n’avez pas non plus besoin de vous excuser de refuser. Soyez donc ferme tout en restant bienveillant. Vous pouvez simplement opposer un refus inflexible mais souriant. Une main de fer dans un gant de velours !


*PROPOSER UNE ALTERNATIVE

Si votre « non » relève d’un réel empêchement, autorisez vous à suggérer une solution de rechange. Il ne s’agit pas de dire non à tout prix, mais de satisfaire vos besoins et vos désirs en priorité. Vous êtes tenté par ce dîner avec un ami mais la date ne vous convient pas ? Demandez lui de le remettre à plus tard. Vous rêviez que votre chef vous confie ce dossier, mais vous avez peur que la charge de travail ne soit trop lourde ? Ne mettez pas en péril votre bien être au travail et évoquez l’éventualité d’une collaboration avec un collègue. Les options sont nombreuses lorsque l’on analyse les situations. Elles peuvent même représenter une solution plus avantageuse pour tout le monde. N’hésitez pas et soyez force de proposition. Voilà une belle manière de renforcer encore un peu plus l’estime de soi !


Réfléchissez, quelle plus belle preuve de considération que d’oser livrer vos sentiments et positions sans retenue ? Apprendre à dire non à votre entourage, c’est leur offrir une meilleure version de vous-même. Celle d’une personne confiante et accomplie.

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